Vins dégustés sur le blog

dimanche 29 janvier 2012

Petit dîner sans prise de notes.

Ce samedi, lors d'un dîner entre amis quatre bons vins ont été dégustés :
  • Domaine du Clos Naudin, Philippe Foreau, Vouvray Demi-Sec 1988
 Robe bien dorée, au nez une légère évolution est perceptible mais malgré tout ce sont les fruits à noyaux et le citron confit qui dominent. La bouche est assez simple, tendre, d'une belle pureté avec une acidité encore présente et une finale sur le citron vert. On peut le laisser encore 5-10 ans en cave! 20 euros prix caviste, 16.5 au domaine.



15.5/20
  • Domaine Chanson Père et Fils, négociants, Viré Clessé 2009
Nez citronné, légèrement minéral. Bouche pleine, toujours sur le citron, assez simple, rafraîchissante et sans lourdeur (malgré le millésime).
13.5/20
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  • Château Beychevelle, Saint-Julien, 4ème Grand Cru Classé de Bordeaux, 2007
Ce vin m'a impressionné. Je pensais à 2007 comme à un millésime suant le poivron mais ce n'était pas du tout le cas sur ce vin. Le nez est plein de fruits noirs, le bois est présent mais sans excès, je m'attendais à trouver de jolies notes de cèdre qui n'étaient cependant pas là. La bouche confirme cette impression de richesse, avec une finale assez longue. Pas d'émotions mais surtout le sentiment d'avoir sous estimé un millésime 2007 qui aurait été superbe dans 10 ans. Cela dit, je ne paierais pas plus de 25 euros pour ce vin.



15.5/20

  • Domaine Boudau, Rivesaltes Grenat sur Grains, Vin Doux Naturel 2009
Au nez la cerise noire confiturée domine. Ce n'est pas très complexe mais tellement gourmand. En bouche, la même chose avec cette cerise noire qui nous suit et ce très bel équilibre entre tanins, sucre et alcool qui m'a vraiment séduit. Excellent RQP à 10 euros.



16/20

Domaine de Vénus, L'effrontée, Vin de Pays des Côtes Catalanes 2008

  • Domaine de Vénus, L’effrontée, Vin de  Pays des Côtes Catalanes 2008 (88% Grenache Gris, 6% Carignan Blanc, 6% Maccabeu).

Nez sur l'ananas, le melon, le beurre, la crème brulée (et donc la vanille) avec une pointe d'alcool. On perçoit également une sensation minérale. Du gras en bouche, mais une sucrosité qui me dérange franchement car malgré une certaine acidité en finale, l'alcool et la sucrosité dominent. Cela reste chaud et lourd. Pas trop mon style, mais c'est riche et généreux (une certain façon de dire, comme précédemment,  chaud et lourd... ). Environ 16 euros chez un caviste parisien.

 13.5/20

Domaine des Huards, Michel Gendrier, Cour-Cheverny 2005

Voici une appellation extraordinaire pour les blancs car le seul cépage autorisé pour la production du Cour-Cheverny est le romorantin... un cépage rare peu présent en dehors de cette appellation.
  • Domaine des Huards, Michel Gendrier, Cuvée François 1er,  Cour-Cheverny 2005
Un nez sur la pomme, le miel, avec des arômes de croûte de fromage... (réduction?!). Quoiqu'il en soit, ce n'est pas grave car le vin est réellement délicieux en bouche avec un bel équilibre entre amertume, gras et acidité avec une jolie finale sur la pomme verte. Jolie découverte. 9 euros prix caviste.



15/20

Domaine Rossignol-Trapet, Gevrey-Chambertin 2005

  • Domaine Rossignol-Trapet, Gevrey-Chambertin 2005
 Superbe au nez : belle intensité de fruits rouges, épices douces (petite vanille), une pointe animale. Le vin est plein, très Gevrey, assez serré en finale mais généreux dans ses arômes. Excellent style et impressionnant pour un "villages". 24 euros.

16.5/20

Non, le vin n'est pas noir!

cela ressemble davantage à la vraie couleur du vin...

Champagne Vilmart & Cie, Grand Cellier, Brut Premier Cru

Cet excellent domaine exporte énormément à l'étranger. Cela explique les nombreuses notes de dégustation sur cellartracker et le peu de présence du domaine dans les guides français ou sur les forums.

Les champagne issus de ce domaine sont pourtant assez originaux car vinifiés en fûts de chêne avec ensuite un passage en foudre de 10 mois. Le domaine est situé à Rilly-la-Montagne et cette cuvée a d'ailleurs reçu un beau score de 93/100 par Allen Meadows (qui goûte quelques Champagne à l'occasion...).

  • Champagne Vilmart & Cie, Grand Cellier, Brut Premier Cru 

Effectivement un beau Champagne avec des arômes de pomme au four, d'agrumes, d'amande avec de la minéralité et un léger toast. Bouche généreuse, complexe, au dosage assez présent mais la finale garde tout de même suffisamment d'acidité. Bonne persistance. 26 euros prix caviste : une superbe cuvée au prix d'un brut sans année d'une "grande" maison.

16/20

mercredi 25 janvier 2012

La Haute Févrie, Muscadet Sèvre et Maine sur Lie Excellence 2009

  • La Haute Févrie, Muscadet Sèvre et Maine sur Lie Excellence 2009

Un vin fluide, citronné, acidulé comme il faut, à boire pour sa fraîcheur, sa salinité et son prix angélique. (Moins de 5 euros). Muscadet... l'appellation française au meilleur rapport qualité prix! Et nous avons ici un superbe domaine de l'appellation. J'aurai bientôt épuisé mes 12 bouteilles issues du domaine, toutes cuvées confondues :-( .

14/20

Le lendemain nous avons ouvert un Vilmart & Cie Grand Cellier. Nous avons ensuite terminé le fond de muscadet. Ce dernier s'est vraiment écrasé face à la longueur et la complexité du champagne. Enfin, ce n'est pas le même prix non plus...

Domaine de Bellivière, Eric Nicolas, Vieilles Vignes Eparses 2007

J'ai été fan de ce domaine. Je pensais à lui comme à d'autres domaine produisant de grands chenins, mon cépage fétiche pour les blancs avec le chardonnay... Guiberteau, Huet, Foreau, Chidaine et ... Bellivière étaient mes grands noms pour le Chenin. Je retire ce dernier suite à deux déceptions dont celle de ce soir. Richard Leroy saura-t-il combler ce vide? 

  • Domaine de Bellivière, Eric Nicolas, Coteaux du Loir, Vieilles Vignes Éparses 2007
Nez fin et délicat sur l'abricot, la citronnelle, le miel et ... un petit côté vert... je pense que cela doit être mon ressenti suite aux Vieilles Vignes Eparses 2005 qui avaient pris un côté franchement herbacé à l'évolution, honteux pour un vin censé être de garde. Un vin qui a mal tourné et dont le fantôme a pu hanter la dégustation de ce 2007. Le vin est globalement fermé. En bouche il y a du gras mais les saveurs sont en retrait et la finale courte. J'espère que ce côté vert n'était que le fruit de notre imagination. En ce qui nous concerne, nous avons eu peu de plaisir à boire ce vin. Une déception cela peut aller mais deux de suite... À la limite je rachèterai sa cuvée Prémices mais rien d'autre. Mauvaise affaire à 18 euros.



13/20

mardi 24 janvier 2012

Claude Branger, Domaine la Haute Févrie, Le Clos Joubert, Vinifié en fût de chêne, Muscadet Sèvre et Maine Sur Lie 2009

Un Muscadet de la Haute Févrie... le compagnon idéal pour un bon dîner en semaine.
  • Claude Branger, La Haute Févrie, Le Clos Joubert, Muscadet vinifié en fût de chêne, 2009
Un nez intense, très pur et classique sur le citron vert et l'iode mais en complément quelques épices douces à peine perceptibles (lorsque j'ai goûté toute la gamme, on percevait vraiment l'apport de la vinification sous bois) ... là, j'avoue qu'à l'aveugle je n'aurais jamais deviné que celui-ci était passé sous bois. En bouche, un peu de gras précède une jolie trame minérale et citronnée. Vin à boire sans modération.



15.5/20

lundi 23 janvier 2012

Philippe Alliet, Chinon, Coteau de Noiré 2007

Voici la cuvée la plus ambitieuse d'un domaine emblématique de Chinon avec les Domaines Bernard Baudry et Charles Joguet. J'avais bu ce vin il y a un an et je l'avais trouvé sublime, d'une précision unique dans les tanins.
  • Philippe Alliet, Chinon, Coteau de Noiré 2007
Vin bu à l'aveugle. Poivron, menthe et framboise au nez. Je pars tout de suite sur du Cabernet Franc. Bouche pleine, du caractère et des tanins bien construits... finale fraîche. C'est très beau mais je n'ai pas reconnu ce vin bu un an auparavant qui était plus gourmand. Je pense qu'il s'est un peu fermé depuis et qu'il va falloir l'attendre. 20 euros.


17/20

Champagne Lancelot-Pienne Cuvée de la Table Ronde Grand Cru blanc de blancs Brut Nature

La même cuvée que la Table Ronde Brut... sauf qu'il y a un an de vieillissement supplémentaire et aucun dosage.

  • Champagne Lancelot-Pienne Cuvée de la Table Ronde Grand Cru blanc de blancs Brut Nature
Un nez développant de gourmands arômes de fruits jaunes et de pomme précède une bouche droite grâce au dosage absent mais hélas ... courte. Je suis pourtant amateur d'extra-brut et de brut nature... j'ai tout de même préféré la cuvée dosée même si ce vin n'était pas pour autant agressif.


dimanche 22 janvier 2012

Un beau Weekend - Jacquesson, Dauvissat, Sociando-Mallet, Hautes Terres de Comberousse

Un weekend riche en découvertes pendant lequel j'ai pu goûter une partie de la gamme du fameux domaine Jacquesson, la maison champenoise star chez les amateurs de vins "porte-drapeau du champagne de connaisseurs" selon M.Bettane... grâce, d'après moi, à plusieurs facteurs dont... la qualité, la qualité, la qualité.. puis ... un faible dosage qui permet vraiment aux cuvées de s'exprimer sans fard. Je n'ai pas pris de notes de dégustation de la journée mais voici rapidement mes impressions au lendemain de cette magnifique dégustation... Merci Mr Chiquet! Merci au 520 à Epernay!


  • Jacquesson Cuvée 735 (base 2007) : entre la 733 et la 734. Incontestablement un superbe BSA mais qui n'a pas la persistance qu'avait la 733, qui, pour moi, était vraiment exceptionnelle. 
  • Jacquesson 2002. Superbe. On monte en gamme avec un nez un peu plus profond et une bouche possédant plus de sève.
  • Jacquesson 2002 Dizy Corne Bautry (4684 bouteilles et 306 magnums) : Non dosé. Cuvée parcellaire proche qualitativement du 2002... mais en blanc de blancs. Environ 120 euros.
  • Jacquesson 2002 Champ Caïn (5892 bouteilles et 252 magnums) : Dosé à 2gr/L. Superbe, crémeux, intense, magnifique parcellaire d'Avize. Du blanc de blancs comme j'en rêve. J'en veuuuux !!! Oups. Pas le budget. Environ 120 euros.
  • Jacquesson 2002 Aÿ Vauzelle Terme (1852 bouteilles de 148 magnums) : Dosé à 2gr/L. Production minuscule. Un vin puissant, minéral, beaucoup d'allonge. Magnifique. Le pinot noir champenois comme je le rêve.. j'en veux aussi... Prix : ?
Nous avons continué avec un chouette déjeuner pendant lequel Dauvissat, Sociando-Mallet et les Hautes Terres de Comberousse se sont invités. 



  • Chablis 1er Cru "La Forest"Dauvissat 2009 : Un chablis frais malgré un millésime assez chaud. Nez classique, minéral, citronné et je rejoins M.Bettane sur le côté "mousse/sous bois". Bouche fine, qui s'épanouit lors de la très longue finale. Beau vin, à attendre je pense pour qu'il gagne en complexité. 



  • Sociando-Mallet Haut Médoc 1993 : nez assez évolué et poivronné. À l'aveugle je me dis que ce vin a bien dix ans. En bouche, les tanins sont impeccablement fondus et le vin semble à parfaite maturité. Quoi? Si vieux?! Impressionnant pour un millésimé difficile! Il serait tentant de l'attendre encore un peu pour qu'il développe davantage d'arômes tertiaires en espérant que la structure reste bien en place.

  • Hautes Terres de Comberousse Djebel Récolte 2000 Rolle élevée sous voile : Nez de figue, de dattes, de caramel, de noix... Une vraie curiosité... Si on m'avait dit un jour que j'allais goûter une Rolle passerillée sous voile... Cela m'a rappelé un Rivesaltes ambré. J'ai apprécié... j'aime les ovnis.

Domaine Pierre Boisson, Auxey-Duresses 1er Cru En Reugne 2007


Voici un domaine de plus en plus présent chez les bons cavistes en raison d'un style dont j'ai entendu dire qu'il était assez proche de celui des vins de Coche-Dury. Raphaël Coche est en effet un ami du fils Boisson. C'est le 4ème vin du domaine que je goûte (Meursault 2007, Aligoté 09, Aligoté 08). Je n'ai jamais essayé de vins de Coche-Dury donc je ne peux pas juger les éventuelles similitudes dans le style.

  • Pierre Boisson, Auxey-Duresses 1er Cru "En Reugne" 2007

Nez fumé/grillé un peu sur le pétard (mais bien moins présent que sur le Meursault 2007 du même domaine bu il y a un an). Floral et fruité avec des arômes de poire, de pomme verte et de citron. Bouche assez ample avec de la tension, du nerf et une finale légèrement oxydative (pomme blette).



J'ai apprécié la tension de ce vin malgré son oxydation légère qui m'a empêché de le passer en carafe pour tenter de faire disparaître ce pétard au nez. Problème de bouteille sans doutes mais ... j'avoue avoir pris du plaisir en le buvant en faisant abstraction de sa finale. J'adore ce genre de vin tout en tension. Je trouve cela curieux que ces notes de pomme blette apparaissent lors de la finale, mais pas du tout au nez. Impossible de noter ce vin.

mercredi 18 janvier 2012

Domaine François Baur, Riesling Grand Cru Brand "Clos de la Treille", 2005

Un vin que j'avais acheté en fin de salon des vignerons indépendants à Paris il y a trois ou quatre ans. Il m'avait fait bonne impression à l'époque mais j'avoue que je n'y connaissais pas grand chose. Re-goûté en 2009, le vin était totalement fermé et ne donnait aucun plaisir. Il s'est enfin réouvert. 

  • Domaine François Baur, Riesling Grand Cru Brand "Clos de la Treille"

Un beau nez offrant des arômes d’agrumes bien mûrs, de fleurs blanches avec de la minéralité et un léger côté variétal pétrolé qui a conduit mon amie à s'exclamer, en humant ce vin à l'aveugle : "c'est du riesling : ça sent le cirage" ... La bouche possède un bon volume avec une finale minérale qui étire le vin. Pas mal du tout.

Le deuxième jour : les arômes de boîte à chaussure avaient vraiment trop pris le dessus.




15/20

Champagne Elisée du domaine Pierre Bertrand à Cumières, Millésimé 2004

Thérèse Bertrand dirige ce petit domaine familial de Cumières dont l'un de ses vins, un blanc de blancs base 1999 et 2002 bu dans un TER à 11h30 du matin entre Paris et Dijon au lendemain d'un dîner de Noël bien arrosé (c'est dire les terribles conditions de dégustation - nous fêtions les vacances) s'était avéré merveilleux pour un prix dérisoire. 

Ce soir, j'ai bu un millésimé de ce domaine.


  • Elisée 2004, Champagne, Domaine Pierre Bertrand.
Nez généreux évoquant la liqueur de fruits rouges, la noisette fraîche (oui, pas celle de l'oxydation... enfin je ne suis pas sur d'être compris là dessus) avec un aspect minéral mais aussi quelque chose de pâtissier. La bouche est effectivement un peu trop dosée à mon goût malgré une personnalité certaine.

14.5/20

mardi 17 janvier 2012

Château de Malleret, Haut-Médoc Cru Bourgeois 2003, Sansenot-Dupré Listrac-Médoc 2004, La Tour Bessan Margaux 2007, Les Ormes de Pez Saint Estèphe 2003, Château Armailhac Pauillac 2006

Petite dégustation de vins de Bordeaux :

  • Château de Malleret, Haut-Médoc Cru Bourgeois 2003
Nez assez ouvert sur les fruits rouges mais aussi quelques notes grillées, cacaotées, et quelques autres d'évolution : champignonnées/terreuses... La bouche est souple, plutôt fluide, acidulée... un vin qui semble être un peu fatigué.

11/20
  • Château Saransot-Dupré, Listrac-Médoc, Cru Bourgeois Supérieur, 2004
Poivron au nez, quelques fruits noirs... mais aussi quelque chose de pas très net et de poussiéreux. La bouche confirme cette mauvaise impression en s'affirmant comme étant creuse, fluide, et bien trop acidulée. 

11/20

  • La Tour Bessan, Margaux 2007
Nez boisé avec des fruits noirs : cassis/mûre. Bouche assez élégante mais plutôt simple. L'élégance margalaise est là et c'est déjà pas mal.

14.5/20




  • Château d'Armailhac, Pauillac 2006
Couleur encore très jeune, nez bien mûr, avec un boisé très présent qui reste tout de même en harmonie avec le fruit. Bouche ample et tanins d'une géniale (en me rélisant c'est peut être éxagéré... c'est surtout en comparaison avec les vins précédents) finesse avec de la persistance. Beaucoup d'élégance. 

16.5/20


Tardieu-Laurent, Négociants, Gigondas Vieilles Vignes 2007

Une présentation de Michel Bettane s'impose : 

"Michel Tardieu a fait de la minuscule maison de négoce qu'il avait créée, au milieu des années 1990, un modèle d'expression des vins de la vallée du Rhône. Les vins de Tardieu-Laurent sont tous élevés en barrique, avec des proportions de bois neuf qui ont nettement baissé par rapport aux premières années. Cet élevage ambitieux, loin d'uniformiser les vins, affine au contraire leur définition et leur permet, après un à trois ans de bouteille, et avec une capacité de garde impressionnante, d'illustrer avec une extrême fidélité la personnalité de leur terroir"

Un petit mot de Benoît France sur l'appellation Gigondas : "Situé au pied des dentelles de Montmirail, le vignoble de Gigondas produit, sur cette commune du Vaucluse qui lui a donné son nom, des vins rouges colorés, puissants, charpentés, riches et épicés, ainsi que des rosés plus confidentiels. Si les vins rouges ne bénéficient pas de la notoriété des vins de Châteauneuf-du-Pape, ils en sont souvent très proches par leur puissance et leur race" (Grand Atlas des vins de France, éditions SOLAR)

Buvons un Gigondas Vieilles Vignes de Tardieu-Laurent :



  • Gigondas Vieilles Vignes Tardieu-Laurent 2007, 75% Grenache, 10% Mourvèdre + Cinsault (tous élevés en barriques d'un vin) et 15% de Syrah (100% fût neuf). 
Vin bu à l'aveugle : Nez relativement discret. Malgré tout on peut y percevoir des notes de fruits rouges et noirs avec quelque chose de frais... romarin/lavande/menthol, ainsi que de cacaoté et d'olive noire. La bouche est large mais sans excès avec de jolis tanins et une longue et puissante finale sur l'olive noire et le cacao. Pas de coup de coeur mais c'est indéniablement bien fait.

En découvrant l'étiquette j'ai été un peu déçu. J'avais beaucoup aimé le Rasteau Vieilles Vignes 2007 bu il y a un an mais ce Gigondas, en apparaissant légèrement fermé m'a donné beaucoup moins de plaisir. À attendre!

15.5/20



lundi 16 janvier 2012

Terra Remota, Camino 2008

Laissons une chance à ce domaine dont j'avais bien aimé le rouge "pic-nique" sans prétentions mais dont le blanc, caminante, n'était pas à mon goût.
  • Terra Remota, Camino, Emporda DO 2008
Waou... Le nez surprend tout de suite par sa maturité. Cerise noires très mûres, confiturées, avec des senteurs d'herbes provençales. La bouche n'est pas très large. C'est un vin clairement construit sur son fruit qu'il faut saisir dès à présent, sans attendre. Jolie texture veloutée, gourmande... un peu cher pour un vin de barbecue mais c'est gourmand, avec un fruit un rien "nouveau monde"....

Assez réconfortant par cette journée où il faisait 0°... mais j'avoue que j'attendais un peu plus que seulement du fruit.. un peu de densité ne lui aurait pas fait de mal pour 15 euros.



14.5/20

Champagne Krug Grande Cuvée

J'ai enfin pu goûter du Champagne KRUG! Un grand merci à la personne qui m'a laissé en goûter!
  •  Champagne Krug Brut Grande Cuvée 
Nez relativement discret mêlant harmonieusement agrumes, fruits secs, nougatine avec un côté toasté. Ce qui frappe en bouche, c'est sa puissance opposée à son élégance superlative qui en fait un Champagne de grand équilibre tout en intensité de saveurs... C'est très long. Je m'attendais à un style plus oxydatif et je suis en fait tombé sous le charme de son raffinement.

    dimanche 15 janvier 2012

    Domaine Jacques Puffeney, Arbois Savagnin 2005

    Jacques Puffeney est un vigneron d'Arbois emblématique de ce beau vignoble jurassien grâce à la qualité de ses cuvées d'un classicisme sans failles.

    • Jacques Puffeney, Arbois Savagnin 2005
    Puissant nez oxydatif donc sur la noix, la morille et le curry, avec d’appétissants arômes de beurre, de caramel et d’épices douces (muscade)… on arrête pas d’y replonger tellement c’est gourmand. Le vin possède un bon équilibre avec du volume en attaque et en milieu de bouche puis se reserre sur la longue finale qui donne lieu a une explosion de saveurs. Vraiment bon. 

    photographie empruntée
    16/20

    Domaine des Granges Bernard, Marie et Denis Chevassu, Côtes du Jura, Chardonnay 2007

    J'avais acheté cette bouteille lors de mon voyage dans le Jura chez un caviste renommé d'Arbois : les jardins de Saint-Vincent. 

    • Domaines des Granges Bernard, Côtes du Jura, Chardonnay 2007
    Un vin pas très oxydatif (pas du tout?) qui joue plutôt sur la finesse du Chardonnay (par rapport à la puissance du Savagnin)... pas trop d'épices. Un côté plutôt citronné, oxydation légère, et des arômes gênants de fromage (peut être de la réduction?) et quelque chose de métallique d'assez déplaisant.
    La bouche est plutôt bien construite mais les arômes gênants que l'on percevait reviennent. Un vin curieux qui demanderait peut être à vieillir?  Prix domaine : Environ 6,5 euros.

    Il y a peut être tout simplement un manque de netteté mais c'est sans doute une phase ingrate de la vie de ce vin qui demande à être re-goûté. 



    Domaine Guiberteau, Saumur blanc, Clos de Guichaux 2009

    Romain Guiberteau, dont j'avais déjà commenté un vin ici est vraiment un domaine que j'admire. Je n'ai jamais été déçu par ses vins et je suis la production depuis le millésime 2006 (et 2005 pour les rouges, Arboises et Motelles). Je suis très inquiet car avec un si petit volume et une qualité comme celle-là il pourrait se permettre de vendre ses vins bien plus cher et c'est surement ce qu'il va se passer. 

    Ce soir, j'ai bu le Clos de Guichaux.


    • Domaine Guiberteau, Saumur, Le Clos de Guichaux, 2009
    Élevage en barriques de 2, 3 et 4 vins pendant 10 mois. Fermentation avec levures indigènes. Filtration légère. Pas de chaptalisation et 8000 bouteilles sur cette cuvée.

    Nez de poire et de pomme caramélisée, légèrement citronné avec de douces notes de miel et de vanille. Beaucoup de maturité. Sa bouche grasse, miellée, confortable suave et bien rondouillarde en fait un vin délicieux à boire maintenant. Termine sur de jolies notes de pomme verte qui ajoutent un peu de fraicheur. N’a pas la race de ses Brézé 2006, 2007 et 2008 mais reste bien gourmand... puis c'est tout de même un peu moins cher : 16 euros.



    16/20

    Champagne Guiborat, Blanc de Blancs Grand Cru

    Voici le deuxième champagne du domaine conduit par Richard Fouquet. Un joli blanc de blancs. Prochainement, le troisième et dernier vin de la gamme : le millésimé 2004!


    • Champagne Guiborat Brut Blanc de Blancs Grand Cru



    Arômes fins de pomme verte, de fruits jaunes et un peu de brioche. Bouche délicate avec ce côté aérien que l’on apprécie tant dans les blanc de blancs. Un champagne d'un beau raffinement qui est parfait en apéritif. Le dosage est impeccable. Seulement 15 euros.

    15.5/20

    vendredi 13 janvier 2012

    Gevrey-Chambertin Vieilles Vignes 2009 Domaine Dupont-Tisserandot

    Encore une fois un domaine dont j'ai déjà commenté quelques vins sur ce site (Marsannay 2009 et Cazetiers 2007).


    • Gevrey-Chambertin Vieilles Vignes 2009 Domaine Dupont-Tisserandot
    Nez de pinot mûr avec ses arômes de fruits noirs, légèrement épicé avec aussi des notes animales et terreuses. Le vin est moyennement plein en bouche et les saveurs sont en retrait et la finale courte. Pas tellement au dessus d’un bon bourgogne générique ou du marsannay 2009 du domaine finalement. Dommage car les 1ers crus 2006-2007 sont terribles. Vraiment très décevant. 20 euros.

    13.5/20

    Allen, tu ne m'avais pas trop déçu jusque-là :-(


    Champagne Lancelot-Pienne Blanc de Blancs

    J'ai déjà goûté une petite partie de la gamme de Lancelot-Pienne, dont certains Champagne sont vraiment superbes et d'autres un peu plus faciles et manquant un peu de personnalité comme celui-ci :

    • Champagne Lancelot-Pienne, Grand Cru Blanc de Blancs
    Nez de brioche, d’agrumes, mandarine, fleur d’oranger, bouche fluide au dosage généreux semblant cacher une minéralité qui pourrait s'affirmer davantage.  Clairement, ce n’est pas mon style de blanc de blancs. Encore j'apprécie davantage les blanc de blancs légèrement oxydatifs et très puissants genre Selosse (d'accord : pas le même prix) ou les blanc de blancs tranchants, vifs et minéraux. Ceci dit, cela reste un joli champagne à rapport qualité-prix plus que correct (16 euros).



    14/20

    jeudi 12 janvier 2012

    Pouilly-Fuissé La Roche, Terroir de Vergisson, 2008, Verget. Domaine Huet, Le Mont Demi-Sec 2008.

    Verget est une maison de négoce dirigée par un pro du chardonnay : Jean-Marie Guffens. Les vins de son propre domaine sont recherchés par une large clientèle d'amateurs. Les vins de chez Verget sont moins coûteux et peuvent donner un aperçu du savoir faire de ce brillant vinificateur.


    • Pouilly-Fuissé "Terroir de Vergisson" La Roche, Verget 2008
    Nez riche, floral, citron confit, et boisé avec des notes toastées/beurrées. Le vin est large et gras en bouche avec une bonne acidité en finale. Un petit surplus de finesse et d’harmonie et le vin aurait été vraiment top. Finale acidulée salivante mais je trouve le milieu de bouche un peu lourd. Peut-être a-t-il seulement besoin d’un peu de temps pour trouver son équilibre ? Plaisir modéré pour le moment à cause d’un manque de délicatesse. 


    14.5/20


    Nous continuons sur un vin que je connais bien et que j'ai déjà bu deux fois. Un vin d'un domaine de renom et que j'admire pour la pureté et la longévité de ses chenins secs, demi-secs, moelleux, moelleux 1ère trie...


    • Vouvray Demi-Sec, Le Mont, 2008
    J'ai toujours eu une affinité particulière avec ce terroir "Le Mont". Je n'avais jamais goûté les vins de ce domaine avant un voyage dans la Loire. En visitant le domaine et en dégustant les vins, je me suis aperçu que Le Mont était souvent mon favori... sur plusieurs millésimes et sur plusieurs types de vins, grâce à son tranchant. Je plaçais en revanche systématiquement le "Haut Lieu" en dernier par son côté trop facile, même si ce terroir produit aussi des vins de haut niveau.

    Grand maturité au nez avec des arômes de sorbet pêche, d'agrumes et une touche de fruits exotiques. La bouche est tendue sur les agrumes et malgré les grammes de sucre résiduels(une vingtaine?) le vin est bien équilibré. Je pense que ça deviendra une très belle bouteille.

    16.5/20



    Muscadet 2008, Moulin de la Gustais, Haute Févrie. Domaine de la Borde, Arbois Pupillin, Ploussard de Feule 2010

    J'avais déjà écrit sur la Haute Févrie dont j'ai goûté plusieurs vins, notamment lors du Salon des Vignerons Indépendants. J'avais surtout été séduit par la cuvée Les Gras Moutons, mais j'ai tout de même décidé de prendre une bouteille du Moulin de la Gustais pour mieux la goûter à la maison. 


    Données issues du site internet du domaine :

    "Le "Moulin de la Gustais" est une cuvée issue de vieilles vignes plantées sur les hauteurs du Sèvre et Maine à environ 60 m d’altitude. Le sol est peu profond et riche en grave sur une roche mère constitué de Gneiss et d’Orthogneiss (roches métamorphiques riches en minéraux).

    Superficie : 4 Ha 25
    Age moyen des vignes : 50 ans
    Encépagement : Melon de Bourgogne
    Vendanges : Manuelles
    Vinification et élevage : élevage sur lie pendant 14 mois."


    Voilà un vin simple dans le bon sens du terme. Un vin que l'on a envie d'accompagner d'un plateau de fruits de mers tant son nez salin, iodé sur des arômes de citron vert et sa bouche légèrement perlante est rafraichissante. C'est un muscadet typique et bien fait, moins gras que les Gras Moutons du même domaine! En même temps, ce n'est pas le même millésime puisque les Gras Moutons que j'ai sont de 2009. À noter également que c'est une cuvée parcellaire un peu plus ambitieuse que les entrées de gamme du domaine. On peut tenter un poisson... mais j'aimerais un peu plus de densité pour cela! Prix : Environ 6 euros.

    14.5/20



    On continue sur un vin dans le même registre. Cette fois-ci en rouge.

    J'ai rencontré ce jeune (enfin... plus vieux que moi) vigneron lors d'un voyage dans le Jura. J'ai acheté plusieurs de ses cuvées pour les goûter tranquillement à la maison.

    Ce Ploussard (et non Poulsard! C'est le même cépage mais le nom change à Pupillin) est joli a regarder avec sa robe translucide qui évoquerait presque un rosé... ou plutôt un bourgogne très léger. Le nez est séduisant avec ses arômes de petits fruits rouges. Il y a quelque chose de "vert" (en lisant sur le site : "éraflage partiel à 70%) qui rajoute de la complexité ainsi qu'un petit côté animal. Les tanins sont quasiment imperceptibles... c'est volontaire. Du coup ça glisse! Ça appelle à saucissonner ... avec une saucisse de Morteau par exemple. Le côté frais du vin contrebalancera parfaitement le gras et le fumé de la saucisse! À servir à 12°. 8 euros au domaine.



    14,5/20

    Deux Bordeaux, deux bons millésimes, deux petites appellations : Haut Médoc 2005 Château Beaumont, Chateau Reignac Bordeaux Supérieur 2009

    Suite à la lecture de cette longue discussion sur LPV, j'ai eu envie de m'ouvrir des vins de Bordeaux... une sorte de tentative de reconciliation avec cette région que je ne boycotte absolument pas, mais dont j'ai toujours trouvé les rapports qualité prix assez mauvais. Je crois surtout en réalité que ce sont le Cabernet Sauvignon et le Merlot que j'aime modérément ... alors que je suis complètement dingue de Pinot Noir, que j'adore le Grenache, que j'aime bien la Syrah...


    J'avais acheté ce vin à 8,5 euros chez Intermarché dans les Yvelines dans l'optique de m'en faire un superbe boeuf bourguignon. Puis j'ai vu un commentaire sur cellartracker (celui de Bandol20) qui m'a fait tout de suite changer d'avis.

    Le nez est joli avec un fruit mûr encore présent et une très légère évolution. On sent qu'il tient encore la route. Une touche mentholée apporte de la complexité. En bouche, le vin est assez plein, les tanins sont souples (miracle pour un Bordeaux à 8,5 euros... ). La longueur est correcte. Le deuxième jour il développait des arômes cacaotés. Ce n'est pas le coup de foudre mais il est impressionnant de constater que ce vin tient bien la route... la magie des 2005!

    14/20



    Une curiosité que j'ai acheté suite à la dégustation du Grand Jury Européen...

    Ce vin évoque les fruits noirs en confiture avec un boisé bien présent qui rend le tout excessif (surmaturité + bois = on sature vite). La bouche est large, les tanins sont au premier abord séducteurs  mais la finale reste un peu sèche et j'en déduis que le vin doit avoir besoin de temps. C'est un vin qui surpasse complètement son appellation "Bordeaux Supérieur" aussi bien en qualité qu'en... prix ! (15 euros).

    15/20

    Moi aussi j'ai fait les soldes... des Riedel Vinum Cabernet Sauvignon à -50% :-)


    lundi 9 janvier 2012

    Champagne Laherte Frères, Les 7. Terra Remota, Caminante 2009.

    • Champagne Laherte Frères, Les 7. Un assemblage extraordinaire de cépages oubliés. Dégorgé en Janvier 2011 - non dosé, Réserve perpétuelle depuis 2005.
    Présentation de la cuvée par le domaine :

    "Plusieurs siècles auparavant, nos ascendants cultivaient déjà la vigne. Ces cépages perdus de la Champagne, nous les avons retrouvés au sein de nos vieilles parcelles et avons décidés de recréer une parcelle d’antan, afin déguster à nouveau ce qu’était un vin de Champagne il y a 250 ans…

    Cépages et Terroirs :
    Terroir de Chavot. Plantation récente. Exposition Nord-Est. Sol argilo-calcaire profond avec présence de petits cailloux, schistes et silex. Sous-sol crayeux reposant sur un calcaire dur. Réparation des cépages, environ : 10% Fromenteau, 8% Arbanne, 14% Pinot Noir, 18% Chardonnay, 17% Pinot Blanc, 18% Pinot Meunier et 15% Petit Meslier.

    Vinification :
    Fermentation alcoolique naturelle en barriques bourguignonnes (âgées de 7 ans minimum) Elevage sur lies fines pendant 6 mois avec batonnages réguliersFermentation malo-lactique non réalisée."




    Nez minéral évoquant la craie avec également des notes d'agrumes. La bouche est droite, incisive, élancée et termine encore une fois sur des notes crayeuses. C'est un Champagne très pur pour amateurs de brut nature/extra brut. Environ 33 euros.

    15.5/20



    • Terra Remota, Caminante, Emporda DO, Marc et Emma Bournazeau 2009
    Fiche technique issue du site web du domaine


    Un assemblage assez curieux pour ce vin du sud qui comprend du Chenin...

    Un domaine pleine d'ambition qui est proposé chez les meilleurs cavistes du Roussillon (et j'ai entendu dire aussi qu'il était servi dans les restaurants étoilés Michelin)

    Après cette pureté crayeuse, nous voici au royaume des arômes tutti frutti, vanille, caramel, fruits exotiques. En bouche, l'attaque est ronde mais molle, le milieu de bouche est creu, la finale manque d'acidité avec une amertume qui n'est pas l'amertume racée des chenins de loire, mais plutôt une amertume sudiste, lourde. Le vin est servi frais mais nous commençons à avoir chaud.

    Grosso-modo, le vin semble flasque et je pense que cette perception fut renforcée par le Laherte bu juste avant. 

    Le style trop international ne m'a pas convenu même si je conçois tout à fait que certains puissent adorer ce type de vins. Environ 16 euros.



    12/20


    samedi 7 janvier 2012

    Brunello Di Montalcino, Il Poggione, 2004

    Le Brunello Di Montalcino est un vin italien de Toscane très réputé. Pour obtenir l'appellation, outre le territoire délimité, il faut utiliser 100% de cépage Sangiovese, élever le vin 3 ans dans n'importe quel type de chêne, de n'importe quelle taille.

    Je bois très rarement des vins italiens... j'ai tant à goûter en France. Mais Antonio Galloni du Wine Advocate (le guide de Parker) l'a si bien noté que je me suis dit que cela devrait être délicieux... 95/100 pour seulement 29 euros! D'autant plus que les Brunello sont en général encore plus chers. De plus, 2004 est un grand millésime pour le Brunello.

    J'ai effectivement bu une note et un millésime ce soir là. Et j'ai déchanté.

    • Brunello Di Montalcino, Il Poggione, 2004 (5h de carafe)


    Nez boisé, évoquant le Bordeaux, avec une touche vanillée mais tout de même des fruits rouges et un peu de menthol. 
    Le vin est velouté en attaque, mais n'est pas d'une grande puissance ni d'une grande intensité de saveurs. Les tanins sont plutôt soyeux mais la finale reste ferme et pas très longue.
    Je ne comprends pas trop l'enthousiasme suscité par ce vin. Question de perception...  prix : 29 euros.

    J'ai une deuxième bouteille que je compte bien laisser vieillir 5-10 ans.
    15/20

    vendredi 6 janvier 2012

    Roussette de Savoie 2008, Louis Magnin. Bourgueil, La Petite Cave 2007, Yannick Amirault, Jurançon 2010 Charles Hours. Banyuls Grand Cru 1998, Christian Reynal, La cave de l'Abbé Rous

    Louis Magnin est l'un des meilleurs vignerons de Savoie, présent à la fois dans les grands restaurants et dans les guides sérieux. Le domaine y produit des vins issus de la Mondeuse et de Gamay pour les rouges, et d'Altesse (ou Roussette de Savoie), Roussanne et Jacquère pour les blancs.
    • Roussette de Savoie, 2008, Louis Magnin, 100% Altesse de savoie
    Le nez est vraiment très mûr et évoque la pêche, la poire, les fleurs et une sensation minérale. On y trouve également d'étranges notes d'hydrocarbures (pétrolées / boîte à cirage), façon riesling! La bouche est volumineuse, miellée, avec une certaine sucrosité (peut être seulement une perception due à la haute maturité des raisins?). Il y a une bonne acidité, mais le vin reste vraiment très riche et étonnant. Prix très élevé pour une Altesse. Mais c'est une curiosité intéressante à découvrir. 20 euros.

    15/20



    • La Petite Cave, Bourgueil, Yannick Amirault, 2007, 100% Cabernet Franc
    Voici un domaine que j'avais visité en 2010 et que j'ai toujours beaucoup aimé. L'accueil y a été formidable et nous avons pu déguster toutes les cuvées en compagnie de Madame Amirault. C'est ce que j'aime avec les vignerons ligériens : même lorsqu'ils font partie de l'élite de leur appellation, ces derniers restent vraiment humbles et accueillants. 

    Le nez est charmeur sur les petits fruits rouges acidulés, le cuir, les épices douces et des arômes torréfiés (café). Même si ce n'est en général pas trop marqué chez ce domaine, nous retrouvons des notes végétales de cabernet franc ligérien. En bouche, nous retrouvons l'acidité ligérienne, les tanins sont soyeux et le vin est tout en finesse. C'est beau et gourmand. 17 euros.

     16.5/20


    • Jurançon 2010, Charles Hours, 100% Petit Manseng
    Nez classique de fruits exotiques : mangue, papaye, ananas. Le vin présente en bouche un beau volume moelleux soutenu par une acidité de grande justesse : l'équilibre est là. Je trouve cela très approchable compte tenu de sa jeunesse. 15 euros

    16/20



    • Banyuls Grand cru 1998, Cuvée Christian Reynal, La Cave de l'Abbé Rous, 100% Grenache noir.
    Un grand vin muté quasi-unanimement reconnu par les cavistes de Port-Vendres/Banyuls/Céret comme étant l'un des plus beaux banyuls de la région. Un cadeau de noël !

    La robe est encore relativement jeune et profonde étant donné qu'il y a de très, très légers reflets acajou. L'élevage oxydatif se ressent immédiatement au nez avec des arômes de noix mais également de torréfaction (café/cacao) ainsi que des fruits rôtis (figue). La bouche est large et concentrée. Nous retrouvons ces saveurs torréfiées ainsi que des notes de caramel avec une finale oxydative mais il y a aussi, paradoxalement, beaucoup de jeunesse dans ce vin. Il semble être encore dans sa fougueuse jeunesse avec sa finale un peu chaude et demande à être attendu. 

    17/20


    mercredi 4 janvier 2012

    Champagne Lancelot-Pienne, Sélection et Clos du Serres, Terrasses du Larzac, Languedoc AOC 2008

    Ce soir en apéritif nous avons ouvert à nouveau un Champagne du domaine Lancelot-Pienne.
    • Champagne Lancelot-Pienne, Sélection, 62% Pinot Meunier, 28% Chardonnay, 10% Pinot Noir
    Un nez exubérant sur les fruits jaunes et la brioche précède une bouche fluide, légère et très fruitée avec peu de persistance et un dosage relativement présent. C'est un Champagne que je qualifierais d'accessible et de gourmand. Très bon RQP à 15 euros.

    15/20



    Nous continuons avec un vin du sud pour accompagner une épaule d'agneau.
    • Le Clos du Serres, Terrasses du Larzac, AOC Languedoc , 2008, majorité Syrah et un peu de Grenache
    Le vin sent les fruits noirs, le pruneau et le cassis mais également les herbes de provence, le poivre et la réglisse. On s'attends à une bouche très sudiste. C'est effectivement le cas, les saveurs sont sudistes... La Syrah amène une bouche aux tanins poivrés mais heureusement la finale sur l'olive noire et la réglisse est fraîche. Je dois avouer que ce n'est vraiment pas mon style de vin, mais ce dernier a des qualités certaines. En outre, il a remarquablement bien accompagné cette épaule d'agneau au thym. Prix : 11 euros.

    C'est un jeune domaine qui mérite vraiment d'être encouragé, j'avais également goûté la cuvée "Los Maros" 2007 qui était tout aussi bonne.

    14.5/20


    étiquette un peu neuneu, le contenu est néanmoins sérieux